L'Amour qui guéri
Publié : jeu. août 16, 2007 12:01 pm
Le fait vécu qui suit est probablement la plus belle expérience qu’il m’ait été donné de vivre.
Étant vers la fin de l’âge de l’adolescence, habitant avec ma mère et deux de mes frères nous avions difficulté à arriver monétairement. Ma mère gardait alors des enfants pour joindre les deux bouts et même à cela nous grattions parfois les fonds de tiroirs et d’armoires.
Une amie de ma mère nous conseilla de garder son petit-fils. Ce petit garçon d’environ un an était né de parents un peu négligent qui prenait de la drogue. Je me souviens que la première fois que je l’ai vu il avait une cicatrice de brulûre à l’aine, une brulûre faites par accident avec de la graisse chaude.
Il passa environ 3 mois avant que nous ayons la chance de garder l’enfant. Entre temps l’enfant se faisait garder à un endroit où les gens s’en occupaient guère. Sa mère décida que c’en était assez et elle nous confia l’enfant.
Je me souviens que la première fois que j’ai revu l’enfant après trois mois, sa mère l’a mise dans mes bras et il poussa un grand soupir.
Nous constatâment rapidement que l’enfant était plongé dans un genre de torpeur dû à la négligence qu’il avait subi à l’endroit où il se faisait garder auparavant. Il était figé et n’avait presque pas de réactions. Quand on lui prenait la main et que par la suite on la laissait, sa main restait dans la même position, comme si le temps de réation était plus lent pour lui que celui des enfants normaux. Le diagnostic des médecins était une dépression infantile.
Nous entreprîme de le garder et nous en prenions soin comme si c’était un enfant comme tous les autres. On jouait beaucoup avec lui, on l’aimait, on l’emmenait faire des promenades, sans rien attendre de lui en particulier, c’était un amour incontionnel où l’on prenait l’enfant comme il était, on l’aimait comme il était, et non pas comme il aurait dû être.
Quel fût notre surprise de constater que rapidement l’enfant se mis à revivre à nouveau comme tous les enfants de la rue, un sourire ravissant, une joie de vivre peu commune, le plaisir de la découverte et du merveilleux.
Cet enfant est maintenant un adulte responsable aujourd’hui et il vient faire son petit tour voir sa grand-maman adoptive et nous ses gardiens d’alors.
Me remémorant cette expérience aujourd’hui, je constate que l'Amour est un miracle en soi, chaque geste d’amour apportant ses miracles quotidiens et produisant des effets étonnants.
Bonne journée.
Daniel
Note : j'ai déjà mis ce témoignage sur un autre forum.
Étant vers la fin de l’âge de l’adolescence, habitant avec ma mère et deux de mes frères nous avions difficulté à arriver monétairement. Ma mère gardait alors des enfants pour joindre les deux bouts et même à cela nous grattions parfois les fonds de tiroirs et d’armoires.
Une amie de ma mère nous conseilla de garder son petit-fils. Ce petit garçon d’environ un an était né de parents un peu négligent qui prenait de la drogue. Je me souviens que la première fois que je l’ai vu il avait une cicatrice de brulûre à l’aine, une brulûre faites par accident avec de la graisse chaude.
Il passa environ 3 mois avant que nous ayons la chance de garder l’enfant. Entre temps l’enfant se faisait garder à un endroit où les gens s’en occupaient guère. Sa mère décida que c’en était assez et elle nous confia l’enfant.
Je me souviens que la première fois que j’ai revu l’enfant après trois mois, sa mère l’a mise dans mes bras et il poussa un grand soupir.
Nous constatâment rapidement que l’enfant était plongé dans un genre de torpeur dû à la négligence qu’il avait subi à l’endroit où il se faisait garder auparavant. Il était figé et n’avait presque pas de réactions. Quand on lui prenait la main et que par la suite on la laissait, sa main restait dans la même position, comme si le temps de réation était plus lent pour lui que celui des enfants normaux. Le diagnostic des médecins était une dépression infantile.
Nous entreprîme de le garder et nous en prenions soin comme si c’était un enfant comme tous les autres. On jouait beaucoup avec lui, on l’aimait, on l’emmenait faire des promenades, sans rien attendre de lui en particulier, c’était un amour incontionnel où l’on prenait l’enfant comme il était, on l’aimait comme il était, et non pas comme il aurait dû être.
Quel fût notre surprise de constater que rapidement l’enfant se mis à revivre à nouveau comme tous les enfants de la rue, un sourire ravissant, une joie de vivre peu commune, le plaisir de la découverte et du merveilleux.
Cet enfant est maintenant un adulte responsable aujourd’hui et il vient faire son petit tour voir sa grand-maman adoptive et nous ses gardiens d’alors.
Me remémorant cette expérience aujourd’hui, je constate que l'Amour est un miracle en soi, chaque geste d’amour apportant ses miracles quotidiens et produisant des effets étonnants.
Bonne journée.
Daniel
Note : j'ai déjà mis ce témoignage sur un autre forum.