Celui qui nous contrarie serait-il là par hasard ?
Publié : jeu. juil. 04, 2013 10:57 am
Celui qui nous contrarie serait-il là par hasard ?
Philippe Néri dans sa jeunesse était emporté et cédait à de violents accès de colère qui incitaient ses frères à la riposte.
Un beau jour, il sentit que cela ne pouvait durer davantage : sa résolution venait-elle de sa vertu ou du fait qu’il ne pouvait plus supporter ses frères ? L’histoire ne nous le dit pas. Toujours est-il qu’il courut à l’église se prosterner devant une statue du Christ et le supplier de le libérer de son irascibilité.
C’est empli d’espoir qu’il quitte la chapelle. La première personne qu’il rencontre est un frère qui n’a jamais provoqué sa colère : pour la première fois de sa vie, ce frère se montre désagréable et déplaisant. Philippe se met en colère et, furieux, part à la recherche d’un autre frère qui a toujours été pour lui une source de consolation et de joie. Et voilà que ce frère, à son tour, lui répond avec rudesse !
Aussi Philippe court-il à nouveau à l’église, et il se jette aux pieds du Christ : « Seigneur ! Ne t’avais-je pas demandé de me débarrasser de mon irascibilité ? » Alors, le Seigneur répond : « Si, Philippe ! C’est pourquoi je te multiplie les occasions de t ‘en corriger ! »
Métropolite Antoine Bloom
Philippe Néri dans sa jeunesse était emporté et cédait à de violents accès de colère qui incitaient ses frères à la riposte.
Un beau jour, il sentit que cela ne pouvait durer davantage : sa résolution venait-elle de sa vertu ou du fait qu’il ne pouvait plus supporter ses frères ? L’histoire ne nous le dit pas. Toujours est-il qu’il courut à l’église se prosterner devant une statue du Christ et le supplier de le libérer de son irascibilité.
C’est empli d’espoir qu’il quitte la chapelle. La première personne qu’il rencontre est un frère qui n’a jamais provoqué sa colère : pour la première fois de sa vie, ce frère se montre désagréable et déplaisant. Philippe se met en colère et, furieux, part à la recherche d’un autre frère qui a toujours été pour lui une source de consolation et de joie. Et voilà que ce frère, à son tour, lui répond avec rudesse !
Aussi Philippe court-il à nouveau à l’église, et il se jette aux pieds du Christ : « Seigneur ! Ne t’avais-je pas demandé de me débarrasser de mon irascibilité ? » Alors, le Seigneur répond : « Si, Philippe ! C’est pourquoi je te multiplie les occasions de t ‘en corriger ! »
Métropolite Antoine Bloom
