

Dans cette prairie, sur ce tapis d'herbe verte,
immense si jolie, tendre et déserte.
A même la terre je me suis allongée,
la terre ma mère me confectionne tendrement un lit douillet.
Prenant soin de ne rien écraser, simplement je me suis couchée,
acceuillante, odorante, si tentante fraîche comme la rosée.
Mon visage baigné de soleil, se laisse caresser de tant de merveilles,
eblouit d'amour, de joie, mon être se réveil.
Une brise légère me fait légèrement frissonnée,
l'odeur des fleurs viennent doucement parfumer mon nez.
Les nuages si légers et duveteux comme une plume,
paresse dans ce ciel si pur et sans brume.
Un petit ruisseau me gargouille de tendres mots,
ce ciel si bleu, acceuil mon regard me perçant jusqu'aux os.
Le chant des oiseaux s'accordent avec mes pensées,
ce chant si joyeux, leur permettent de s'élever.
Et dans mon coeur se sentiment si puissant,
tout cet amour qui vibre en même temps.
Alors je te laisse vagabonder, tu es libre de t'évader,
a plus personne tu n'appartiens, seul la liberté pour te guider.
Tu ne sens plus rien, ni peine, ni regrets, ni chagrin
tu es libre, redevenue toi, file va retrouver les tiens.


